Hahaha me voilà hilare. J’ai vécu ce micro évènement comme une libération. A quoi s’attendaient-ils ? Que je peine à m’enfuir juchée sur mes jambes sexy et tramblottantes de femme faible et effrayée pour les laisser entre hommes, fiers et puissants, dont la force impressionne les plus fragiles ? Hahaha. Ils espéraient peut-être une œillade, mi timorée mi chagasse qui aurait pimentée leur branlette du soir et qui leur aurait donné l’impression que cette inconnue aurait été plus gentille avec eux que leur aigrie de femme (oui parce que je vis dans un quartier résidentiel entouré d’écoles et de crèches, il est peu probable que ces hommes là eut été célibataire. Seules les petites familles bien comme il faut vivent ici.)
Mesdames, dès aujourd’hui, répondez au male gaze avec rien d’autre que de la légitimité. La légitimité d’exister et de vaquer à vos occupations sans vous voir imposer les projections libidineuses d’inconnus. On a le pouvoir de refuser ça. Refusons.
NON
]]>Ces derniers jours ont été compliqués. Je dors très mal, je pense beaucoup à ma mère. Je suis très en colère, évidemment.
Je n’ai pas coupé des ponts avec elle. Ce n’est pas faute de l’avoir envisagé mais j’ai trop peur de perdre contact avec mon père. Et puis globalement le statut de meuf sans famille ne me fait pas rêver, je dois l’avouer. J’ai épousé mon compagnon cet été mais c’est différent. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai jamais réussi à aller jusqu’au bout dans la prise de distance, j’ai tenu 2, 3 ans… Et je fini toujours par rappeler. J’ai l’impression que ça me mettrait en tord, que je serais une Pariat… J’ai certainement tord mais c’est comme ça. Du coup, je vois ma mère, environ 4 à 5 fois par ans, parfois un peu plus. Mes parents n’ont jamais arrêté de jouer à la famille normale. On se voit, on partage un repas, on fait la conversation, etc. Parfois ma mère pète un plomb, parce qu’elle est comme ça, mais là encore, il faut faire comme si de rien n’était. Depuis la poêle qu’elle a lancé sur la table l’été dernier, il n’y a pas eu de nouvel incident. Sa nouvelle lubie est de se trouver une maladie. ça lui arrive tous les dix ou quinze ans. Cette fois c’est le cancer du cerveau. Elle s’est plaint à mon mari en lui avouant avoir des acouphènes, il m’a raconté qu’elle l’avait pris à part, qu’elle avait sorti les violons, le trémollos dans la voix et les yeux larmoyant pour lui lâcher avec gravité "je crois bien que c’est un cancer du cerveau." Des mois ont passé, et elle a fait tous les check up possibles et inimaginables, si je ne suis encore au courant de rien c’est que toutes les analyses sont revenues négatives. Certains s’en réjouiraient. Je la connais bien, elle va sursolliciter tous les professionnels de santé qui passent à sa portée et tous les sites pseudo médicaux jusqu’à ce qu’on lui trouve autre chose.
Quand j’était ado elle m’avait raconté, très énervée, qu’elle devait changer de médecin traitant parce que celui qu’elle consultait jusqu’alors ne voulait plus lui prescrire son traitement contre les mastoses douloureuses (dont j’ai oublié le nom) sous prétexte qu’elle le prenait depuis beaucoup trop longtemps, trop souvent et qu’elle s’exposait à un risque immense de cancer du sein. Elle a consulté un autre médecin, qui lui a de nouveau prescrit ce médicament, et a continué à le prendre. Je me souviens lui avoir dit "mais enfin, tu n’as pas peur pour le risque de cancer du sein?" elle m’a répondu "hé bien j’aurai un cancer, c’est pas grave!" en rigolant. J’étais sidérée. De la part de n’importe qui d’autre, je me serais dit qu’elle ne prenait pas conscience du danger. Mais connaissant ma mère et sa fascination pour les maladies, sa volonté d’attirer sans cesse l’attention du corps médical, la pitié et l’empathie des proches avec des problèmes de santé toujours plus graves et toujours plus "injustes"... Je trouvais ça inquiétant.
Quelques années plus tard, devinez quoi, le diagnostic est tombé : cancer du sein. Elle était radieuse. Elle est entré en rémission avec une rapidité déconcertante et n’a plus eu qu’un seul mot à partir de ce moment là : récidive. La récidive n’est jamais arrivé. Plus de 10 ans qu’elle est guérie maintenant et rien. Alors elle parle de cancer du cerveau. Il y a quelques mois elle a fait une tentative de maladie cardiaque, mais visiblement, l’urgentiste aurait insinué qu’elle exagérait et lui aurait simplement refilé un xanax. Elle a été très vexée et s’est cherché une autre maladie.
J’ai besoin d’écrire parce que je ne parle presque jamais de ma mère, à part à mon mari et à des amis très proches, de temps en temps. Mais je ne raconte pas ces histoires là dans leur entièreté. Je trouve ça tellement dingue que j’ai toujours peur qu’on ne me croit pas. J’ai toujours souhaité qu’elle trouve de l’aide, ou en tout cas qu’elle soit diagnostiquée. Son problème est peut-être le syndrome de munchhausen, beaucoup de mes souvenirs de mon enfance et de ce que, fort malheureusement, je soupçonne avec la mystérieuse maladie de mon père d’il y a deux ans me font penser aussi à munchhaunsen par procuration, ce peut être aussi une dépression carabinée, un trouble de la relation à l’autre, un trouble de la personnalité… BREF, j’aurais aimé qu’elle puisse trouver de l’aide. Malheureusement, mon père et sa vision de la famille parfaite dont le ciment est le tabou, le non dit et le déni n’ont jamais permis ça.
Bref, tout ça pour dire que c’est lourd d’avoir une mère comme la mienne. Mon enfance et mon adolescence sont une succession de scènes complètement lunaires qui me donnaient le sentiment de devoir caché ce qu’était vraiment ma vie et ma famille -surtout ma mère on l’aura compris- au reste du monde.
]]>Je devais avoir 3 ou 4 ans. Ma mère me faisait la toilette, de la façon si particulière dont j’ai parlé plus tôt. C’était une période ou elle allait mal je pense, elle était souvent violente, elle avait l’habitude d’être brutale et de malmener mes parties intimes, puis elle me frappait les jambes lorsque je protestait.
Ce jour là elle n’était pas en colère, ou alors je n’en avais pas l’impression. Elle me lavait donc, et elle commencé à s’attarder sur mon clitoris. Cette tarée m’a masturbé. Pendant ce temps elle scrutait ma réaction. Moi, j’étais mortifiée, je savais que ce n’était pas normal. Je ne prenais pas de plaisir, c’était comme des décharges électriques, c’était très inquiétant. Elle scrutait ma réaction et je n’osais rien dire. Je ne savais pas comment réagir. J’avais peur qu’elle me frappe si je protestais ou que je bougeais, alors je n’avais pas le choix. J’étais là, allongée sur le dos, les jambes en l’air, ma mère, au dessus de moi en train de me masturber en scrutant ma réaction. J’étais mortifiée. Je suis un petit peu morte à ce moment là. Je voulais que ça s’arrête, j’étais trop gênée. Alors j’ai souri. Et cette salope a souri à son tour, elle jubilais. Je m’en suis tellement voulu d’avoir souri à ce moment là. J’aurais voulu mourir. J’ai tellement culpabilisé d’avoir souri. Plus que tout au monde j’aurais aimé ne pas sourire à ce moment là. J’étais prise au piège. Elle a arrêté rapidement après que j’ai souri, elle a du obtenir ce qu’elle attendait cette salope. J’étais terrorisée. J’avais peur que mon père l’apprenne. J’avais peur qu’il me punisse.
Après je suis allé dans ma chambre, je me suis touché, je ne comprenais rien à toutes ces sensations qu’on m’avait imposé. J’étais perdue. Tellement perdue. à l’école maternelle, parfois, je sentais le sang battre dans mon sexe et j’avais envie de me l’arracher. Je ne voulais plus qu’il existe. Dans les années qui ont suivi je me masturbais beaucoup, dans l’espoir de calmer tout ça, que ça me foute la paix, que ça disparaisse.
Ce souvenir là est, aujourd’hui clair comme de l’eau de roche. Tout le reste est flou. Je sais cependant que ce n’est pas la seule fois qu’elle a commis l’inceste sur mon corps d’enfant. Je dois rétablir la vérité de ce que j’ai vécu pour me guérir. Je porterai peut être plainte. Je ne sais pas encore.
Mais je veux RACONTER. Tout dire. Détruire l’édifice du secret et du tabou. Je veux brûler cet empire de mensonges de de non dits où chaque personne de ma famille a joué un rôle actif et conscient. Je veux brûler tout ça. brûlez tous en enfer.
PUTAIN çA FAIT DU BIEN DE RACONTER TOUT çA. IL FAUT QUE çA SORTE DE MON CERVEAU, ENFIN !
]]>Je ne suis sans doute pas prête. J’ai encore beaucoup de mal à accepter les rares images et sensations auxquelles j’ai accès.
Un pas après l’autre.
]]>Ma mère insistait pour me faire la toilette d’une façon bien particulière, comme à un bébé ou un très jeune enfant, en plein milieu du salon, avec les jambes en l’air, mon sexe d’enfant exhibé… ça a duré des années, je n’étais pas en âge de comprendre mais j’étais en âge de ressentir que quelque chose clochait. Je me sentais sale, humiliée, honteuse, si vulnérable face à la merci de cette femme toute puissante.
Mon père protestait, il lui enjoignait de me faire la toilette dans la salle de bain, de me donner une douche ou un bain… Comme toutes les autres mères faisaient. Une immense dispute a eu lieu. Mon père m’a mis de force dans la douche, j’ai pleuré, ma mère a rétorqué "tu vois, c’est elle qui veut comme ça". Elle a continué à faire "comme ça".
Ma mère dormait avec moi, dans mon lit, presque toutes les nuits durant de très longues années. Ces souvenirs là ont bien plus de mal à me revenir en mémoire. Je me sentais prise au piège. J’avais beaucoup de mal à dormir et l’angoisse qui m’assaillait dès la tombée du jour était nauséabonde.
Là aussi, mon père protestait. Il voulait que sa femme dorme avec lui. Là encore, immense dispute… Mes parents se disputaient très souvent. De plus en plus souvent.
Je devais avoir 5 ou 6 ans et nous étions chez mes grand-parents maternels. Mes parents et moi enfermés dans la chambre que nous occupions durant notre séjour. Mes parents s’engueulaient. Ils auraient pu me laisser aux soins de mes grands parents, le temps de leur dispute, mais ma mère était comme ça. Elle refusait de me laisser aux soins d’autres personnes. Je remercie l’état français d’avoir rendu la scolarité obligatoire. Ce jour là ils s’engueulaient avec plus d’intensité et plus de gravité que d’habitude. Du haut de mes 5 ou 6 ans je pouvais sentir que c’était sérieux. Mon père avait l’air déterminé, il s’était mis d’accord avec ses parents, il était question de "décisions", de "changements", certaines choses "n’étaient plus possibles". J’étais une simple fillette, mais j’aimais ce qu’il disait, je sentais que c’était une bonne chose, même si tout cela m’impressionnait. Je revoie encore ma mère assise sur le lit, l’air dépité, hagard. C’était la première fois qu’elle ne me semblait pas surpuissante. Il y eu un silence. J’ai cru qu’elle était triste. Puis, d’une voix hargneuse elle a lâché ce couperet : "de toute façon si tu me quittes je dis que tu me frappes et tu ne reverras plus jamais ta fille". Mon père n’était pas violent. Mais il a eu peur. C’était le début des années 90 et il était rarissime que des père obtiennent la garde de leur enfant. Il n’y eu aucun changement. Dans cette chambre au papier peint suranné, elle a scellé le destin de notre famille : nous ferions tous semblants et comme si rien ne s’était passé. Nous construirions l’édifice d’une famille heureuse sur des mensonges et des apparences. Quoi qu’il en coûte, que nous le voulions ou non.
]]>Je réalise peu à peu qu’une partie de ma vie m’a été volée. Ce que je ne pouvais voir en face m’a pourtant impacté de façon irréparable. J’ai l’impression de me réveiller d’un coma et de prendre la mesure de la gravité de l’accident qui m’y a conduite, jour après jour. J’ai avancé dans la vie comme ces blessés qui arrivent à marcher sans réaliser qu’ils ont une jambe cassée, shootés par l’adrénaline et sous le choc. Tout ce que j’ai vécu jusqu’ici ne l’a pas été librement mais avec une posture antalgique qui m’interdisait de tourner la tête vers cet aspect de mon passé. Je n’ai jamais pu être légère et insouciante, même lorsque j’étais une fillette. C’était le risque bien trop grand de prendre conscience de l’étrangeté dans laquelle j’évoluais, de cette mère sans cesse sur le fil, en souffrance, en demande. De ce père pris au dépourvu, lâche, qui a fini par m’en vouloir, par me reprocher l’échec de sa vie familiale.
]]>Il m’a toujours paru étrange, même lorsque j’étais une très jeune enfant, qu’elle ne cesse de rentrer dans des colères tonitruantes en hurlant "mais enfin, ma fille tu es folle, tu veux me faire passer pour un monstre!" alors que je ne l’avait jamais accusée de quoi que ce soit. J’en étais bien incapable n’ayant moi-même pas conscience du problème. Elle rentrait dans ces colères de façon totalement imprévisible à mes yeux d’enfant et pour des raison aussi triviales qu’une tâche sur un vêtement ou une fourchette tombée par terre. Ces crises me laissaient totalement terrorisée.
Je comprends aujourd’hui la raison de cela. Il était effectivement prudent de me décrire comme une affabulatrice haineuse et sans scrupule désirant la faire "passer pour un monstre" en prévision du jour où je parlerai. à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de sa conscience qui trouvait un moyen de se faire entendre à travers cette chape de déni.
Cette éducation a eu des conséquences désastreuses sur mon bien être et la construction de ma personnalité. Je vivais toujours à côté de moi même, m’auto-observant comme une étrangère avec une cruauté sans borne, sans comprendre réellement ce que je pensais et ce que je vivais, me blâmant sans cesse de façon absurde. Je surnageais dans la sidération. Je plaçais mon existence dans le regard et le jugement des autres, ballotée dans un chaos vertigineux, convaincue qu’aucune place ne me serait jamais faite dans cette humanité. J’ai pourtant affiché tous les atours d’une vie certes singulière, mais épanouie.
Sous la surface mon esprit s’évertuait à ressasser ce qui a été mon fardeau depuis ma naissance : quelque chose clochait chez moi et, pire, aucune solution n’était envisageable. Il en était ainsi. J’étais une catastrophe. C’était un des reproches récurrents de ma mère. Elle me condamnait, l’air exagérément exaspéré, les yeux au ciel, dans le soupir de celle qui a tout essayé et qui démissionne face à mon incompétence : "Tu es..." laissant l’accusation en suspens dans un mouvement de contrariété. J’avais 5, 6, 7 ans et je ne savais pas ce que j’étais, mais visiblement ça n’allait pas. Ce que je retenais surtout c’est que, ne sachant où se situait le problème, je n’avais pas vraiment la possibilité de le résoudre. Cela m’anéantissait. Je pensais être condamnée à être cette personne désastreuse sans même réussir à comprendre la nature de ce désastre. J’avais honte de vivre. A l’âge adulte j’ai tenté de disparaitre, par tous les moyens, en me terrant, m’isolant, me droguant, me saoulant, me détruisant, m’empoisonnant…
J’avais conscience d’avoir vécu des maltraitances et des négligences durant mon enfance, mais quelque chose d’autre ne demandait qu’a faire surface. Quelque chose qui ressemblait fort à cette fameuse pièce de puzzle manquante qui nous laisse bancal tant qu’on ne l’a pas trouvée. J’ai senti cette vérité s’imposer à moi avec de plus en plus de clarté ces dernières années, avec violence même parfois. Quantité de hiatus et d’actes manqués m’ont indiqué le chemin : quelques black out étranges, un crâne rasé, des conflits stupides, une anémie carabinée, des insomnies violentes, des rêves jonchés de cadavres en putréfaction… Jusqu’à ce fameux jour, après avoir visionné mysterious skin, où la poésie avec laquelle le sujet est traité m’a permis de finalement accepter ce que j’ai toujours su : J’ai été victime d’inceste.
Aujourd’hui j’ai compris où est et a toujours été le problème. C’est ma mère et ce qu’elle a osé me faire. C’est la haine qu’elle a éprouvé envers moi par la suite car j’étais à la fois la preuve vivante et le témoin de ses immenses fautes. Mon silence est brisé. Je sais ce qu’il s’est passé et je compte bien le raconter. Je ne veux plus avoir honte. Je n’ai plus honte. C’est à son tour, à elle, violente, maltraitante, abusive, négligente, pédocriminelle, d’avoir honte.
]]>J’ai entamé des études de psychologie et une analyse, évidemment. Très tôt. à 21 ans. Ma thérapeute a fini par prononcer certains mots à mon sujet souffrant et divisé. "Hémorragie narcissique", "déni", "amnésie traumatique". Je voulais travailler, je désirais plus que tout extirper ce mal qui me rongeait les tripes. Les larmes ont fini par me rendre muette lors des séances. J’étais condamnée au silence, asphyxiée dans un flot de sanglots et de morve. J’ai fini par abandonner le divan.
J’ai alors dédié ma vie à l’esthétique de la ruine. Quitte à souffrir, autant que ce soit spectaculaire et rock’n’roll. Au premier prétexte (le suicide d’un proche, la découverte de son cadavre putréfié) je suis devenu Artiste, au sens romantique du terme, avec tout le package : abandon du cursus universitaire, autodestruction, auto-sabotage, relations toxiques, addictions, automutilations, etc. Le constat parait terrible mais c’est pourtant là où intervient toute la magie de l’Art : J’ai réussi à créer. Je n’existais pas mais mes créations étaient là et existaient pour moi, elles m’ancraient dans l’existence. Cela n’a pas suffit. J’ai essayé de me tuer.
Le mois dernier, j’ai éprouvé l’envie de faire découvrir le film "mysterious skin" de Gregg Araki à mon compagnon. Un film au sujet de l’inceste. Je l’avais vu des années auparavant, lors de sa sortie au cinéma… à l’époque où je suivais ma thérapie… j’avais adoré ce film. Sans plus de cérémonie. Je me souviens l’avoir recommandé à des amis sans sourciller… "Vas voir ce film il est super." Mais le mois dernier ce fut différent. Le mois dernier, mon esprit et mon corps se sont rappelé : un drame avait eu lieu entre mes jambes. Un drame avait eu lieu entre mes jambes lorsque j’étais enfant. Ma mère avait commis un crime entre mes jambes, lorsque j’étais enfant.
Un drame a eu lieu entre mes jambes.
Un drame a eu lieu entre mes jambes d’enfant.
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